Alors, oui, ce sont mes photos de l’effervescence électorale.
Effervescence, c'est peu dire...
Pour être au plus près, je fais campagne. J’ai les slogans en tête, je sais qu’il me faut un brassard vert, et j'ai des arguments personnels.
Evidemment, les partisans d'Ahmadinejad veulent notre opinion.
Tant pis pour eux, je dis :
«ba ahmadinejad iran biroun-e djahan-e », et ça leur coupe le sifflet, mais changent-ils d’opinion ???
With Ahmadinejad Iran is out of the world, traduisent-ils péniblement, incrédules.
Car pour le french language, tintin ...
Il y a une petite astuce dans mon slogan, car un jeu de mot persan veut qu’Ispahan soit la moitié du monde.
C’est demain le jour du vote.
Ce matin crapahutage dans le désert du Lout.
Chaleur garantie, si vous, vous en manquez.
Cela rappelle le sud algérien en plus austère, et le sable est dur.
Nous étions laissés à notre bonne étoile, mais rassure-toi, Marie-Hélène, Yvon et moi étions presque d'accord sur l’itinéraire du retour. Et je l’écris.
Oui, Yvon a survécu à la chaleur, mais un peu liquéfié.
On s’est bourré de cerises et d’abricots du pays pour se ravigoter.
Pas de bananes, je crois qu’elles viennent d'ailleurs.
C’est fou ce que les autochtones nous prennent pour simplets !
Ils veulent faire nos courses, exigent des rabais des commerçants, nous payent le bus, etc.
Mais non, aucune acrimonie comme l’aurait ressentie le « clochard céleste », au contraire, et pas de mendicité.
Pas de touristes non plus, aucun nulle part sauf deux thaïs fanas de photos, qui nous ont copiés dans les minarets jumeaux. C’est pas les minarets qui tremblaient, c’est qu’ils étaient hauts, et le vent furieux, et il nous fallait tenir l’appareil photo.
Mais celui d'Yvon avait ses rambardes.
besalamat, Pierre
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