Nous avons commencé notre trek dans la félicité et la douleur.
La douleur à cause des sacs, et mes épaules en arête de poisson en prennent un coup.
Mais celles d’Yvon aussi...
Par chance, nous sommes toujours à l’ombre.
La rivière est féerique, impétueuse et verte, large, glaciale (15 degrés). Nous avons pris notre premier bain très délassant sans trop nous écarter, de peur de revenir au point de départ.

La progression est lente, mais bien variée : la rivière est très sinueuse, entre des berges parfois cultivées, parfois abruptes.
Il faut franchir des crêtes escarpées, ou souvent profiter du canal d’irrigation qui court quelques mètres au dessus du fleuve, mais il est froid, et nous avons de l’eau au dessus des genoux, avec un courant qui nous ralentit.
Je pense à toi Marie-Hélène car j’ai les pieds morts en une demi-heure.
C'est vraiment surprenant cette progression entre deux haies de végétation luxuriante.
Nous avons déjà monté deux fois la tente, et devons utiliser tout notre matériel, draps de soie compris, car il fait très frais dès le crépuscule.
Nous avons été invités à déjeuner chaque fois ou presque jusqu’à présent, et nous perdons agréablement le temps en ... conversations.
Oui, en conversation. Maintenant Yvon a des rudiments mais fait quand même beaucoup pitié.
Les bonnes nouvelles vont nous donner encore plus de punch.
Merci à tous ceux qui nous écrivent.
Mais les connexions vont se faire rares. Aujourd’hui c’est dans une poste.
Je vous embrasse, vivement votre venue. Pierre
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