J’ouvre une parenthèse dans mon journal, je vous mène au bâzâr. Venez !
bâzâr, encore un mot persan !
Maintenant pour ça, vous êtes affranchis, vous savez vous exprimez : j’ai compté les mots que vous avez appris avec moi, environ 80 ! Si facilement, c’est incroyable, non ? bâzâr, âsfâlt, mâchinn, otoubous, kâmioun, pompâj, kâfinet, kabâb, omlett, polis, et même tchâdor, vous êtes doués et je suis pédagogue. Mais rappelez-vous aussi bébakhchid, nimédjânn, bâché, miboussam ! Ah ! j’en vois qui feuillettent en catimini mon journal…
Maintenant pour ça, vous êtes affranchis, vous savez vous exprimez : j’ai compté les mots que vous avez appris avec moi, environ 80 ! Si facilement, c’est incroyable, non ? bâzâr, âsfâlt, mâchinn, otoubous, kâmioun, pompâj, kâfinet, kabâb, omlett, polis, et même tchâdor, vous êtes doués et je suis pédagogue. Mais rappelez-vous aussi bébakhchid, nimédjânn, bâché, miboussam ! Ah ! j’en vois qui feuillettent en catimini mon journal…
Donc, c’est bon, lancez-vous, je vous laisse vous dépatouiller seuls dans les allées couvertes du bazar, et errer selon l’inspiration du moment. Vous allez vous perdre et vous retrouver. Personne ne vous importunera, mais tout le monde vous sourira. Le bazar est une ville dans la ville, économique, sociale et religieuse, je ne vais pas insister, les livres sont là pour les curieux. Le bazar semble riche, actif, achalandé : on dit que les iraniens se consolent de l’inanité des choses dans une frénésie d’achats. Dans le bazar vous ne croirez peut-être pas à l’inanité, mais vous croirez sans doute à la frénésie. En tous cas, vous croirez certainement que l’Iran est surpeuplé. Mais cette foule est accueillante et discrète, et vous serez chez vous. Enfin… presque…
A tout à l’heure ! Exercez bien votre faculté d’expression sur les photos qui suivent !
A tout à l’heure ! Exercez bien votre faculté d’expression sur les photos qui suivent !
Bon, je vous aide un peu, 80 mots, ce n'est rien... Alors, très importants, les petits fruits rouges séchés, qui agrémentent le riz : zérechg c'est l'épine-vinette. Sur place, j'ai cru jusqu'au bout que c'était des groseilles !
Ah ! Mes chers professeurs, pensez à ajouter l'épine-vinette au vocabulaire de la première année ! Quoique, là-bas, ni moi, ni personne ne s'est rendu compte de mon erreur.
Ah ! Mes chers professeurs, pensez à ajouter l'épine-vinette au vocabulaire de la première année ! Quoique, là-bas, ni moi, ni personne ne s'est rendu compte de mon erreur.
Au fond, les oignons rosés... de Roscoff !
Je vous ai parlé longuement des abricots, loin en arrière plan sur la photo.
Oui ! zardâlou !
Cela, c'est très intéressant, c'est l'une des formes du sucre,
le sucre candi : nabât.
J'ai évoqué le poulet, et le mot simple qui convient à la fois au poulet,
au poussin, et à mes cordes vocales : djoudjé.
Les poussins sont comme ceux-ci souvent bariolés...
Les poussins sont comme ceux-ci souvent bariolés...
خروس
khorous
Je m'aperçois un peu tard que mon petit tour dans le bazar est
presque exclusivement alimentaire,
ça vous étonne ?
ça vous étonne ?
Et vous auriez voulu des écheveaux, des tissus, des tapis, des miniatures...
Vous aurez de l'or !
طلا
talâ
Peut-être y retournerons-nous ensemble.
En tout cas tu as réussi a insérer avec succès tes mots en persan. Cela s'affiche sans problème chez moi.
RépondreSupprimerBon, tant mieux, mais aurai-je le courage d'écrire tout un article ?
RépondreSupprimerPeut-être un petit article un peu confidentiel, qui éveillerait la curiosité.
j'y réfléchis !