Nous visitons le parc et le palais de Tchéhel Sotoun, les Quarante Colonnes, dont la façade se reflète parfaitement dans son bassin. Les vingt hautes colonnes, et leurs vingt reflets, ont cet élan qui rompt la pesanteur. Les fresques intérieures sont impeccables, et témoignent de l’époque de Chah Abbas II, le XVIIème siècle, avec force détails.
Nous traversons le parc du palais Hacht Béhecht, les Huit Paradis, où nous faisons une pause sur un banc devant les jets d’eau toujours exubérants dans le soleil.
Nous retournons ensuite au bazar, chez notre sympathique marchand de tapis, qui ne se laisse pas démonter par ma décision affichée de me contenter d’un seul exemplaire, et j’en suis pour mes frais d’acteur peu convainquant, j’accepte qu’il empaquète les deux tapis sans réduction de prix. Ensuite, nous longeons les vitrines de mode masculine et essayons les petites chemises ultracourtes et hyper-cintrées qui nous permettront de jouer nos rôles de jeunes premiers pour l’anniversaire de Marie et Tatoize. Les tailles des étiquettes sont fantaisistes, et à force de vouloir suivre les canons iraniens nous finissons presque boudinés, même moi !
Pour déjeuner alors, à l’hôtel, un bol de mâst, pas plus, ça suffira…
Nous descendons une fois de plus le boulevard Tchahâr Bagh pour aller écrire sur internet, c’est la dernière séance, et nous sommes bavards. Au retour, nous passons derrière le palais Ali Qâpou dont les travaux sont bel et bien en cours. Vous vous rappelez sa façade sur la Place Royale, garnie d'échafaudages. Vu ainsi, c'est un peu curieux ce palais du XVIIème sur ce qui semble un parking souterrain.
Nous descendons une fois de plus le boulevard Tchahâr Bagh pour aller écrire sur internet, c’est la dernière séance, et nous sommes bavards. Au retour, nous passons derrière le palais Ali Qâpou dont les travaux sont bel et bien en cours. Vous vous rappelez sa façade sur la Place Royale, garnie d'échafaudages. Vu ainsi, c'est un peu curieux ce palais du XVIIème sur ce qui semble un parking souterrain.
Nous réalisons un peu tard qu’il faut confirmer nos billets d’avion, ce serait le comble si nous n’en avions plus par négligence !
Nous courons chez Iran air. Aïe ! Pour cela il faut les passeports qui sont à l’hôtel. Cette fois, Yvon seul se dévoue pour le trajet aller-retour. Avouons pourtant que parcourir les rues dans tous les sens nous aura toujours plu et bien distraits : comme aujourd’hui nous en aurons fait des kms et des kms sur leurs trottoirs. Marcher sans sac sur le dos est un plaisir.
Oui, d’accord, mais avec le sac, dans la campagne c’était mieux encore !
Chaque heure est belle, nous sommes en ville, ce soir nous adoptons les usages des citadins, nous sacrifions à la mode du pique-nique pour dîner.
Où ? Sur la pelouse du Miroir du Monde évidemment !
Et la soirée se termine dans la tchaïkhâné où nous attendons en vain Farhâd et Samira.
Nous courons chez Iran air. Aïe ! Pour cela il faut les passeports qui sont à l’hôtel. Cette fois, Yvon seul se dévoue pour le trajet aller-retour. Avouons pourtant que parcourir les rues dans tous les sens nous aura toujours plu et bien distraits : comme aujourd’hui nous en aurons fait des kms et des kms sur leurs trottoirs. Marcher sans sac sur le dos est un plaisir.
Oui, d’accord, mais avec le sac, dans la campagne c’était mieux encore !
Chaque heure est belle, nous sommes en ville, ce soir nous adoptons les usages des citadins, nous sacrifions à la mode du pique-nique pour dîner.
Où ? Sur la pelouse du Miroir du Monde évidemment !
Et la soirée se termine dans la tchaïkhâné où nous attendons en vain Farhâd et Samira.
Aïe ! Il y a un oeil qui me poursuit !
Il est déguisé, mais je le reconnais.
C'est l'oeil de l'Administration...
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