Nuit bien calme. Nous continuons à longer la rivière. Le premier village, coupole d’argent et beaux porches, est désert.
Ah ! C'est l'occasion de vous offrir un petit tour en satellite ! Je vais vous montrer cette coupole vue de l'espace, et vous comprendrez comment nous pouvons reconstituer le moindre de nos pas au mètre près.
A cette altitude vous avez une vue d'ensemble, et vous réalisez que la vallée est étroite et sinueuse. Parfois la rivière frôle la montagne. J'ai noté où nous avons dormi la nuit dernière, où se trouve la coupole d'argent, et où nous allons acheter notre boîte de thon. Vous pouvez agrandir toutes les photos en cliquant dessus.
Descendons pour parcourir les ruelles du village. La mosquée est notre amer. Je me demande si le chien qui aboie, en bas à droite, est celui que nous avons énervé. Ah ! Il est parti un peu en dehors de la photo...
A nouveau les rizières et les platanes qui nous font tousser et chuinter et crachouiller. Deuxième village : un magasin ouvert ! Biscuits, thon, ananas, jus de fruit, confiture, et eau minérale malgré le poids. L’eau de la rivière commence en effet à moins nous inspirer. Le courant reste puissant et la largeur d’environ 25 mètres, mais l’eau est moins limpide, plus du tout à vrai dire, et moins profonde. Les déchets de plastique encombrent les berges. A côté de l’épicerie, le boulanger est au travail, seul pour deux fours, et nous nous réjouissons de nos pains tout frais.
Les prunes et les abricots sont toujours mûrs à point, gorgés de sucre et fondants. A la grande halte sur un semblant de quai, bain, shampoing et petite lessive.
Aujourd’hui, les rizières sont vastes, mais fragmentées en petites cellules aux formes arrondies limitées par les talus où nous déambulons comme sur un labyrinthe : les courbes, les intersections, les réseaux sont mal visibles de loin.
Nous approchons de Baq Badoran, et les grandes maisons luxueuses accaparent le bord de la rivière et nous obligent à des détours.
Dans l’une d’elles on nous propose vodka et whisky. Vraiment ? Et du balcon, comme à deux pestiférés, on nous balance deux bouchées de kabâb. Ensuite il nous faut poser avec nos chapeaux, c’est plus évocateur aux yeux des photographes, pour des baroudeurs… italiens.
Pourquoi pas ? Pourtant, sans une femme dans cette assemblée, nous n’irons pas jouer les Roméo sous ce balcon. Une bouteille d’eau fraîche capsulée est une aubaine et nous récompense pour la photo, mais quand j’annonce que je ne fume pas, il n’est plus question de perturber les rites privés de la coca. Oui, allez, allez, vous pouvez suivre la rivière au plus près, tout du long jusqu’à Baq Badoran. Tu parles ! De grandes propriétés closes claquemurées, cadenassées, verrouillées, s’alignent sur plusieurs kilomètres. Elles évoquent pour nous l’aspect hostile des nomenklaturistes ou des caciques.
Nous les dépassons laborieusement en les contournant, traversons le long village de Baq Badoran, et finissons par renoncer à notre rivière pour monter dans un verger et planter la tente sous un noyer… non ! A côté finalement sous les pommiers, derrière la vigne.
Ah ! C'est l'occasion de vous offrir un petit tour en satellite ! Je vais vous montrer cette coupole vue de l'espace, et vous comprendrez comment nous pouvons reconstituer le moindre de nos pas au mètre près.
A cette altitude vous avez une vue d'ensemble, et vous réalisez que la vallée est étroite et sinueuse. Parfois la rivière frôle la montagne. J'ai noté où nous avons dormi la nuit dernière, où se trouve la coupole d'argent, et où nous allons acheter notre boîte de thon. Vous pouvez agrandir toutes les photos en cliquant dessus.
Descendons pour parcourir les ruelles du village. La mosquée est notre amer. Je me demande si le chien qui aboie, en bas à droite, est celui que nous avons énervé. Ah ! Il est parti un peu en dehors de la photo...
A nouveau les rizières et les platanes qui nous font tousser et chuinter et crachouiller. Deuxième village : un magasin ouvert ! Biscuits, thon, ananas, jus de fruit, confiture, et eau minérale malgré le poids. L’eau de la rivière commence en effet à moins nous inspirer. Le courant reste puissant et la largeur d’environ 25 mètres, mais l’eau est moins limpide, plus du tout à vrai dire, et moins profonde. Les déchets de plastique encombrent les berges. A côté de l’épicerie, le boulanger est au travail, seul pour deux fours, et nous nous réjouissons de nos pains tout frais.
Les prunes et les abricots sont toujours mûrs à point, gorgés de sucre et fondants. A la grande halte sur un semblant de quai, bain, shampoing et petite lessive.
Aujourd’hui, les rizières sont vastes, mais fragmentées en petites cellules aux formes arrondies limitées par les talus où nous déambulons comme sur un labyrinthe : les courbes, les intersections, les réseaux sont mal visibles de loin.
Nous approchons de Baq Badoran, et les grandes maisons luxueuses accaparent le bord de la rivière et nous obligent à des détours.
Dans l’une d’elles on nous propose vodka et whisky. Vraiment ? Et du balcon, comme à deux pestiférés, on nous balance deux bouchées de kabâb. Ensuite il nous faut poser avec nos chapeaux, c’est plus évocateur aux yeux des photographes, pour des baroudeurs… italiens.
Pourquoi pas ? Pourtant, sans une femme dans cette assemblée, nous n’irons pas jouer les Roméo sous ce balcon. Une bouteille d’eau fraîche capsulée est une aubaine et nous récompense pour la photo, mais quand j’annonce que je ne fume pas, il n’est plus question de perturber les rites privés de la coca. Oui, allez, allez, vous pouvez suivre la rivière au plus près, tout du long jusqu’à Baq Badoran. Tu parles ! De grandes propriétés closes claquemurées, cadenassées, verrouillées, s’alignent sur plusieurs kilomètres. Elles évoquent pour nous l’aspect hostile des nomenklaturistes ou des caciques.
Nous les dépassons laborieusement en les contournant, traversons le long village de Baq Badoran, et finissons par renoncer à notre rivière pour monter dans un verger et planter la tente sous un noyer… non ! A côté finalement sous les pommiers, derrière la vigne.
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